By Abou, A; Faramalala, MH; Edmond R (2022).

Greener Journal of Agricultural Sciences

ISSN: 2276-7770

Vol. 12(3), pp. 246-268, 2022

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TITLE IN ENGLISH

 

Plants and Plant Groups in the Humid Forests of Anjouan (Comoros)

 

TITLE IN FRENCH

 

Vegetaux et Groupements Vegetaux Des Forets Humides D’anjouan (Comores).

 

 

*Anllaouddine ABOU; Miadana Harisoa FARAMALALA; Roger EDMOND

 

 

Faculté des Sciences et Techniques de l’Université des Comores,

Département de Biologie et Ecologie végétales,

Laboratoire de Recherche d’Ecologie Végétale.

 

 

ARTICLE INFO

ABSTRACT

 

Article No.: 111322092

Type: Research

Full Text: PDF, HTML, PHP, EPUB

 

In English

 

To manage in a rational and sustainable way the forest resources of the wet formations of Anjouan, required a precise evaluation of the balance sheet of this natural heritage. The floristic inventory of these forest formations shows a high richness of about 280 species, 25 of which are endemic. This flora has biogeographical affinities with that of the other islands of the archipelago and Madagascar. Three floristic groups influenced by ecological variants (altitude, temperature and precipitation) were distinguished. The density of tree trunks varies from one group to another. The highest is found in the group of Philippia comoriensis and Brachylaena ramiflora var. comorensis with 784 trunks/ha. These formations are subject to constant and growing pressure fueled by the impoverishment of local populations and the race to appropriate state forest land for agriculture. The need for a national policy to restore and protect the remaining rainforests is justified by the demographic weight of the island, the growing imbalance between population and resources and the narrowness of the economic base. This need is also dictated by the weak consideration of the environment in the country's development policies.

 

 

 

In French

 

Gérer d'une manière rationnelle et durable les ressources forestières des formations humides d’Anjouan, a nécessité une évaluation précise du bilan de ce patrimoine naturel. L’inventaire floristique de ces formations forestières montre une richesse élevée d’environ 280 espèces dont 25 sont endémiques. Cette flore a des affinités biogéographiques avec celle des autres îles de l’archipel et de Madagascar. Trois groupements floristiques et influencés par les variantes écologiques (altitude, température et précipitations) ont été distingués. La densité des troncs d’arbres est variable d’un groupement à un autre. La plus élevée se trouve dans le groupement à Philippia comoriensis et Brachylaena ramiflora var. comorensis avec 784 troncs /ha. Ces formations sont soumises à une pression constante et grandissante alimentée par la paupérisation des populations riveraines et la course à l’appropriation des terres forestières domaniales pour l’agriculture. La nécessité d’une politique nationale de restauration et de protection des forêts humides restantes se justifie par le poids démographique de l’île, le déséquilibre croissant entre population et ressources et l’étroitesse de la base économique. Cette nécessité est également dictée par la faiblesse de la prise en compte de l’environnement dans les politiques de développement du pays.

 

Accepted:  16/11/2022

Published: 02/12/2022

 

*Corresponding Author

Anllaouddine ABOU

E-mail: anllaouddineabou@ yahoo.fr

 

Keywords: humid forests, plant groups, floristic richness, plant structure, biogeographic affinity, biovolume

 

Mots clés : forêts humides, groupements végétaux, richesse floristique, structure végétale, affinité biogéographique, biovolume.

 

 

 

 

 


1.     Introduction

 

Du fait de l’accroissement démographique, la menace la plus importante des écosystèmes d’Anjouan devient la perte progressive des habitats des forêts humides par anthropisation [1]. La déforestation est attribuée aux activités agricoles dans les zones forestières et à la coupe de bois destinés à la menuiserie [1] et à la distillation de l’huile d’essence, notamment Cananga odorata [2]. Ces forêts humides représentent l’un des 200 biomes mondiaux les plus importants qui en font un lieu d’intervention hautement prioritaire pour la conservation de la biodiversité mondiale [3] et constituent une partie du « hotspot » de biodiversité de Madagascar en termes de biodiversité [4]. En effet, les plantes locales jouent d’importants rôles sociaux, culturels, esthétiques et éthiques pour les communautés rurales ([5], [6], [7], et [8]. En dépit de l'importance de cette biodiversité au plan mondial, l’île d’Anjouan est marquée par une dégradation alarmante du couvert végétal forestier, bien que les chiffres exacts du taux de défrichement soient mal connus. En 1988, par analyse des photos aériennes, seules les pentes trop fortes hostiles pour l’installation des cultures restent à peu près intactes à Anjouan [9]. Les différents types d’utilisation des ressources provoquent la destruction de la végétation et de sa composition ([10] et [11]). Des décisions ont été prises par les autorités comoriennes aussi bien sur le plan international comme la convention de RAMSAR, la convention (1971) sur la Biodiversité (1992) et la CITES (1995) que sur le plan national en priorisant la protection de la biodiversité ([12] ; [13] et [14]) et en mettant en place un cadre juridique environnemental

 Malgré les engagements du gouvernement, peu de recherches ont été faites sur les Comores et les connaissances existantes sur l’état et les changements du potentiel naturel sont insuffisantes, désuètes et partielles si elles ne font pas défaut complètement [15]. Elles indiquent également que l’île d’Anjouan est la plus touchée [15]. Ces lacunes constituent des handicaps chez les preneurs de décisions pour la gestion durable et rationnelle des ressources mais aussi pour développer des mesures allant dans le sens de freiner ou de renverser la courbe des menaces qui pèsent sur les ressources et éviter leur extension dans les autres régions moins affectées.

Cette étude a été entreprise pour faire le bilan du patrimoine forestier humide d’Anjouan pour accompagner les décideurs dans leur politique de conservation et de gestion des ressources.

 

 

2.     Matériel et méthodes

 

2.1. Milieu d’étude

   

Les formations humides d’Anjouan se localisant à une altitude supérieure à 600 m. La température moyenne annuelle tourne autour de 20°c et les précipitations moyennes annuelles enregistrées ces 5 dernières années sont aux alentours de 3900 mm. Ces zones sont bordées par sept (7) villages (Lingoni, Bandrani yavouani, Mjimandra, Ouzini, Moya, Chandraet Dindri) et couvrent le centre de l’île, zone où le relief est le plus accidenté des Comores [16]. La localisation des 7 villages cibles se trouve dans la figure 1.

 

 


                             

Figure 1 : Localisation de l’île d’Anjouan avec quelques localités

 

 


Le lac Dzialandzé est un lac de cratère abritant de nombreux oiseaux de passage et héberge à sa proximité une population de Roussette de Livingstone). Les sept (7) villages comptent environ 27 916 habitants [17]. Le niveau d’instruction de la population est faible. Le système de production dominant est l’association des cultures pérennes avec les cultures vivrières. La flore de l’île est mal connue et la plupart des données sont des estimations et portent sur l’ensemble de l’archipel. Plusieurs types de végétation existe dans l’île : forêts denses humides, fourrés arbustifs et buissonnants, savanes, mangroves, marécages, marais, prairies, groupements saxicoles sur scories, plantations et cultures) [18].

 

2.2. Collecte de données

 

Une documentation et des entretiens ont été effectués pour une première vision du milieu et prendre en compte les acquis. Les données écologiques et biologiques ont été collectées dans 9 sites. Les 9 sites de relevés écologiques  figurent sur la figure 2.

 


 

Figure 2 : Localisation des sites de relevés écologiques

 

 


La localisation et  les caractéristiques stationnelles des sites d’études qui ont été pris en compte et se trouvent en Annexe 1.

Les mesures et observations de terrain ont été les deux principales sources d’informations considérées dans la collecte des données. Pour ce faire, des méthodes de relevés écologiques ont été utilisées pour l’étude floristique : méthode de Transect de Duvigneaud (1980) et celle de placeau de Braun Blanquet (1924). La méthode de Gautier a complété l’étude des structures verticale et horizontale. Ces méthodes ont permis de relever les paramètres floristiques, les noms des spécimens mais aussi d’évaluer la surface terrière, le biovolume des formations forestières et d’identifier les groupements végétaux.

 

2.3. Traitement et analyse des données

 

2.3.1. Données floristiques

 

La richesse floristique globale est déterminée à partir du nombre total des espèces recensées lors de l’inventaire floristique. La proportion des types biologiques des espèces est donnée en pourcentage. Les affinités biogéographiques des espèces sont déterminées pour mettre en évidence la représentativité de chaque catégorie phytogéographique entre les stades de la succession végétale. L’analyse biogéographique des espèces identifiées est tirée de celle effectuée par Ammann [19]. Des bases de données nationales et internationales comme Tropicos (www.tropicos.org) sont utilisées pour connaitre la distribution et la localisation des espèces. Les espèces non endémiques de Comores sont codées de la manière suivante : Aft: Afrique tropicale; As: Asie ; Pac: Pacifique; Mad: Madagascar; May: Mayotte; Sey: Seychelle.

 

2.3.2. Données structurales

 

La méthode de Gautier et al. [20] a été utilisée pour l’étude de la structure verticale. La structure horizontale de la végétation a été étudiée selon la méthode de relevés de placeau de Braun-Blanquet décrite précédemment dans l’étude floristique. Le traitement des données obtenues permet d’évaluer la densité (d) des troncs d’arbres dans les formations végétales ainsi que la distribution des individus dans les classes de diamètre. Ces données permettent également de faire une analyse dendrométrique du peuplement arboré en vue d’estimer la richesse et la potentialité en bois d’une parcelle de végétation.

Concernant la structure verticale, une fonction MACRO programmée dans Excel a été utilisées. Le profil structural de la végétation été obtenu après traitement des données sur le tableur Excel. Le diagramme de recouvrement a été représenté par segment de hauteur avec découpage de la végétation en 8 intervalles de hauteur (IDH), [0-2m [2-4m [, [4-6m [, [6-8m [, [8-10m [, [10-12m [, [12-14m [et >14m.Le nombre et la hauteur des strates ont été déduits à partir des pourcentages de recouvrement entre les IDH. Une analyse dendrométrique du peuplement arboré a été faite en vue d’estimer la richesse et la potentialité en bois.

 

·         La surface terrière. Elle est exprimée en m2/ha. Elle a été calculée à partir de la formule suivante :

 

gi : Surface terrière en m2  de chaque individu semencier i.

di : Diamètre à hauteur de poitrine de chaque individu semencier en m.

 

La surface terrière d’une unité de végétation est donc donnée par la somme des surfaces terrières des individus considérés dans le placeau. Gi : Surface terrière occupée par tous les individus semenciers de la parcelle en m2/ha.

 

 

·         Le biovolume. Il est exprimé en m3. La formule de Dawkins [21] a été utilisée pour son estimation :

 

Vi : Biovolume occupé par tous les individus semenciers de la parcelle en m3

Hi : Hauteur maximale de chaque individu en m et 0,53 : Coefficient de forme

 

 

Consternant la distribution des individus par classe de diamètre, les individus adultes recensés dans la parcelle de relevé sont classifiés par leur diamètre : [10-15 cm [, [15-20 cm [, [20-25 cm [, [25-30 cm [et ≥ 30 cm.

Les intervalles de diamètre (en cm) qui ont été utilisés pour étudier la structure de la population sont :] 0-5[,] 5-10[,] 10-30[et >30 cm. Les données recueillies à partir du DHP sont traitées sur Excel pour avoir l’histogramme de répartition des individus.

La Classification Ascendante Hiérarchique (CAH) et l’Analyse en Composante Principale (ACP) ont été utilisées pour l’analyse numérique des données. Concernant l’identification des groupes floristiques, l’indice de Horn [22] a été utilisé pour avoir la matrice de dissimilarité, puis la méthode de « Ward » [23] pour traiter cette matrice de dissimilarité. Les espèces indicatrices d’un groupe végétal ont été définies par une valeur indicatrice, déterminée par la méthode Indval (1997).

Pour l’identification des groupes structuraux, le degré de dissimilarité entre les relevés est calculé à partir des paramètres structuraux de la distance euclidienne par la méthode de Ward [23]. Un test de corrélation entre les différents paramètres structuraux ont permis d’éliminer les paramètres portant les mêmes informations et d’identifier les paramètres pertinents pour la Classification Ascendante Hiérarchique ou CAH. Le traitement de l’ACP permet de tirer les résultats sous forme graphique. Le premier résultat de ce traitement est un cercle de corrélation, permettant de mettre en évidence la corrélation entre les variables (paramètres) et le degré de corrélation a été évalué en calculant l’angle de corrélation des vecteurs formés entre les variables. Le second résultat est un graphe des individus qui est représenté par un plan factoriel à 2 axes où les relevés sont projetés. La répartition des relevés par rapport aux axes factoriels permet de déterminer la proximité entre eux, tout en tenant compte de la signification des axes. Le déterminisme entre les paramètres écologiques et les groupes est ensuite interprété en combinant les deux graphes de l’ACP.

 

 

3. Résultats et interprétations

 

3.1. Analyse floristique globale

 

3.1.1. Richesse floristique

 

Dans les 9 relevés effectués, 280 espèces réparties dans 84 familles et 200 genres ont été recensées et déterminées (Tableau 1). La liste floristique globale se trouve en Annexe 2. Les familles les mieux représentées sont les EUPHORBIACEAE (20 espèces), les ORCHIDACEAE (17 espèces), les RUBIACEAE (16 espèces), les ASTERACEAE (15 espèces), les FABACEAE (15 espèces) et les POACEAE (12 espèces). La figure 3 montre les familles les mieux représentées et les pourcentages sont indiqués par rapport aux 6 familles retenues. 

 


 

 

Tableau 1 : Richesse floristique

                      TAXA

 FAMILLES

  GENRES

  ESPECES

SPERMAPHYTES

Dicotylédones

67

159

224

Monocotylédones

9

29

40

PTERIDOPHYTES

8

12

16

TOTAL

84

200

280

 

 

Figure 3: Pourcentages des familles les mieux représentées

 


 

Les espèces endémiques recensées sont au nombre de 24 réparties dans 18 genres et 15 familles (Annexe 3). La liste des ptéridophytes inventoriées se trouvent en Annexe 4.

 

3.1.2. Particularités biologiques

 

Toutes les formes biologiques sont inventoriées dans ces forêts et sont les épiphytes (64%), les plantes lianéscentes (8%), les plantes parasites (7%) et les plantes succulentes (4%) comme le montre la Figure 4.

 

 

 


Figure 4 : Pourcentages des différentes formes biologiques

 

 


22 espèces d’épiphytes ont été recensées dont 16 espèces d’orchidées et sont reparties comme suite : 4 espèces parasites (Scheflera   myriantha, Backerella   clavata, Marinella chermezoni et Ficus   pyrifolia), 28 espèces de lianes (dont 11 espèces seulement ont été déterminées), 2 espèces succulentes (Laportea sp. et Senecio longicarpus) et deux espèces crassulescentes (Impatiens sp.et Peperomia glabrilimba. 17 espèces de ptéridophytes ont été inventoriées. Tous les types biologiques sont rencontrés (phanérophytes, chaméphytes, hémicryptophytes, cryptophytes ou géophytes et thérophytes).

 

 

3.2. Groupements végétaux des forêts humides

 

Trois groupes floristiques ont été obtenus (Figure 5). Les deux espèces ayant les valeurs les plus élevées sont considérées comme des espèces les plus caractéristiques et elles donnent leur nom au groupe floristique (Tableau 2). 4 groupes structuraux ont été identifiés et sont observable dans le dendrogramme (Figure 6).La correspondance entre les groupes floristiques et les groupes structuraux a permis de mettre en évidence les groupements végétaux. Ainsi, trois groupements végétaux ont été identifiés (Tableau 3).

 


 

Figure 5 : Dendrogramme d’agrégation des 09 sites suivant les paramètres floristiques

 

 

Tableau 2 : Nomenclature des groupes floristiques

N° du groupe

Espèces indicatrices

Nomenclature des groupes

Famille

Taxons

Valeurs indicatrices les plus élevées (%)

Groupe I

APOCYNACEAE

Mystroxylon aethiopicum

71

Groupement à Mystroxylon aethiopicumet Grisollea myriantha

FLACOURTIACEAE

Grisollea myriantha

65

Groupe II

MONIMIACEAE

Tambourissa leptophylla

82

Groupement à  Tambourissa leptophylla et Nuxia oppositifolia

LOGANIACEAE

Nuxia oppositifolia

75

Groupe III

ERICACEAE

Phillippia comoriensis

89

Groupement à Phillippia comoriensis et Brachylaena ramiflora var. comoriensis

ASTERACEAE

Brachylaena ramiflora var. comoriensis

85

 

 

Figure 6 : Dendrogramme d’agrégation des 09 sites suivant les paramètres structuraux

 

 

Tableau 3 : Nomenclature des groupements végétaux avec leurs variantes structurales

N° du groupement

Nomenclatures des groupements végétaux

Variantes structurales

Groupement I

Groupement à Mystroxylon aethiopicumet Grisollea myriantha

Forêt humide à canopée ouverte

Forêt humide à émergents

Groupement II

Groupement à Tambourissa  leptophyllaet Nuxia oppositifolia

Forêt humide à canopée peu ouverte

Groupement III

Groupement à Phillippia comoriensis et Brachylaena ramiflora var. comoriensies

Forêt humide à sous-bois clair

Forêt humide à canopée peu ouverte

Forêt humide à canopée ouverte

 

Groupement I : groupement à Mystroxylon aethiopicum et Grisollea myriantha (Tableau 4).Ce groupement végétal se localise dans les forêts de Dzialandzé et entoure le lac Dzialanzé. Les espèces indicatrices les plus fréquentes sont Allophyllus cabbe (SAPINDACEAE), Grisollea myriantha (ICACINACEAE), Polysphaeria congesta (RUBIACEAE).

 

 

Tableau 4: Données descriptives du groupement à Mystroxylum aethipicum et Grisollea myriantha

Groupement floristique

Mystroxylum aethipicum et Grisollea myriantha

 

 

Paramètres écologiques

Substrat

Sol limoneux-sableux

Altitude (m)

600 – 900

Niveaux topographiques

Bas versant

Pente (°)

0 – 80

 

 

Paramètres floristiques

Nombre de familles

81

Nombre de genres

173

Nombre d’espèces

239

Indice de diversité de Shannon

4,95 (± 0,29)

Indice d’équitabilité

0,84  (± 0,62)

Paramètres structuraux

Deux variantes structurales

Forêt humide  à canopée ouverte

Forêt humide  à émergents

Dzialanzé

Dindri

Densité des troncs d’arbre /ha

620

510

Hauteur maximale (m)

13

17

Surface terrière Gi (m2/ha)

32

33

Biovolume Vi (m3/ha)

373

411

Paramètres spatiaux

Répartition géographique

Dzialandzé et Dindri

Affinités biogéographiques du Groupe

Dominance des espèces endémiques de Madagascar

 

Groupement II : groupement à Tambourissa leptophylla et Nuxia oppositifolia (tableau 5).

Ce groupement végétal regroupe les forêts de Moya et Ouzini. Les fougères arborescentes sont nombreuses.  Les espèces indicatrices les plus fréquentes sont Tambourissa leptophylla (MONIMIACEAE), Gastonia duplicata (ARALIACEAE), Phyllarthron comorense (BIGNONIACEAE) et Weinmannia comorensis (CUNONIACEAE). La végétation est pluristratifiée.

 

 

Tableau 5 : Données descriptives du groupement à Tambourissa leptophylla et Nuxia oppositifolia

Groupement floristique

Tambourissa leptophylla  et Nuxia oppositifolia

 

 

Paramètres écologiques

Substrat                           

Sol humifère et épais, sabo-limoneux

Altitude (m)

950

Niveaux topographiques

Mi-versant

Pente (°)

Entre 75 et sup à 80

 

 

Paramètres floristiques

Nombre de familles

80

Nombre de genres

161

Nombre d’espèces

222

Indice de diversité de Shannon

3,55 (± 1,11)

Indice d’équitabilité

0,6  (± 0,28)

 

 

 

Paramètres structuraux

 

Variante structurale

Forêt humide à canopée ouverte

Moya

Ouzini

Densité des troncs d’arbre /ha

658

642

Hauteur maximale (m)

12

13

Surface terrière Gi (m2/ha)

38

37

Biovolume Vi (m3/ha)

336

330

Paramètres spatiaux

Répartition géographique

Moya et Ouzini

Affinités biogéographiques du Groupe

Dominance des espèces qui partagent une affinité avec Comores, Madagascar, Afrique, tropical et Asie

 
Groupement III : groupement à Philippia comoriensis et Brachylaena ramiflora var. comoriensis.voir tableau 6. Ce groupement est composé des relevés localisés dans les sites de Ntringui, Bandrani, Lingoni, Mjimandra et Béléa. L’humidité a favorisé la prolifération des Bryophytes, des nombreuses espèces de mousses, des Orchidées (Jumellea comorensis et Angraecum sp.) et des lianes. Des lycopodes, des sélaginelles et des fougères du genre Asplenuim nidus sont rencontrés abondamment. Les espèces Ravenea sp. (ARECACEAE), Rapaea sp., Eugenia sp, Nuxia sp., Weinmannia sp. et Calanthe sylvatica (ORCHIDEAE terrestre) deviennent très abondantes. Les fougères arborescentes sont nombreuses. La bruyère arborescente Philippia comorensis (ERICACEAE) qui n’a été auparavant rencontrée que dans la forêt du mont Karthala (île de la Grande Comore) a été inventoriée dans la formation végétale du mont Ntringui. Les photos 1 et 2 montrent les forêts humides sempervirentes du mont Ntringui.
 
 
Tableau 6: Données descriptives du groupement à Philippia comorensis et Brachylaena ramiflora var. comorensis

Groupement floristique

Phillippia comoriensis et Brachylaena ramiflora var. comoriensis groupe structurale III

 

Paramètres

écologiques

Substrat

Sol rocailleux,

Altitude (m)

950 - 1300

Niveaux topographiques

Mi versant

Pente (°)

0 - 80

 

 

Paramètres floristiques

Nombre de familles

81

Nombre de genres

161

Nombre d’espèces

226

Indice de diversité de shannon

3,62 (± 0,38)

Indice d’équitabilité

0,71  (± 0,11)

 

 

Paramètres structuraux

 

 

Trois variantes structurales

Forêt humide  à sous-bois clair

Forêt humide à canopée peu ouverte

Forêt humide  à canopée ouverte

Ntringui et Bandrani ya vouani

Lingoni et Mjimandra

Béléa

Densité des troncs d’arbre /ha

 784 - 762

750 -  768

712

Hauteur maximale (m)

9 - 12

11 - 13

14

Surface terrière Gi (m2/ha)

40– 38

37 – 39

39

Biovolume Vi (m3/ha)

342 – 340

332 – 340

336

Paramètres spatiaux

Répartition géographique

Ntringui, Bandrani, Mjimandra, Lingoni et Béléa

Affinités biogéographiques du Groupe

Dominance des espèces qui partagent une affinité avec Comores, Madagascar, Afrique tropicale et Asie

 

 


Dans cette étude, les variables utilisées sont l’altitude (Alt), la température (Temp) et la précipitation (Precip). Le groupement à Mystroxylon aethiopicum et Grisollea myriantha (Groupe I) se trouve sur un niveau de température élevé à part le relevé effectué à Dzialandzé, zone à fortes précipitations. L’installation de ce groupement est influencée par la température et la précipitation. Le groupement à Tambourissa leptophylla et Nuxia oppositifolia (Groupe II) se développe sur une précipitation élevée. L’installation de ce groupement est influencée par la précipitation. Le Groupement à Philippia comoriensis et Brachylaena ramiflora var. comorensis (Groupe III) se développe sur une précipitation et un niveau altitudinal élevé. Les installations de ce groupement sont influencées par ces deux facteurs. Le Cercle de corrélation entre les paramètres écologiques ainsi que le plan factoriel des individus se trouve dans les Figure 7 et 8.

 


 

 

Figure 7 : Cercle de corrélation entre les paramètres écologiques

Figure 8 : Plan factoriel des individus des groupements végétaux

 

 

 

 

Légende : Alt : Altitude, Précip : Précipitation et Temp : Température

 

 


4. Discussions sur les résultats

 

-          Résultats floristiques

 

Concernant la richesse floristique, seules les espèces rencontrées dans les sites de relevé, entre 600 m à 1595 m d’altitude figurent dans la liste floristique de la présente étude. Ceci laisse prévoir l’existence d’autres espèces non recensées dans ces formations forestières. Dans la présente étude, 280 espèces seulement (réparties dans 84 familles et 200 genres) ont été inventoriées dont 24 sont endémiques, dans les 9 sites effectués. Par rapport aux autres études menées dans les formations humides d'Anjouan par [24] dans trois sites se trouvant sur le versant Est du massif Ntringui et en 2014 dans 4 sites de relevés en tenant compte des 2 versants, le nombre d'espèces a augmenté de 58 espèces. Cette augmentation pourrait s’expliquer par l'inclusion des forêts de Moya et de Dindri, mais aussi par l'extension du nombre de sites de relevé. Les sites de relevé présentent quelques similarités floristiques et les versants renferment presque les mêmes espèces. Philippia comorensis (ARECACEAE) a été découverte à partir de 1300 m d'altitude du mont Ntringui, or les études antérieures ne l'avaient pas identifiée. [18] avait même précisé que l'espèce n'existe que dans la forêt du Karthala.

Une étude menée par [25] a cité 608 espèces végétales sur Anjouan dont 67 espèces endémiques (soit 11% de la flore totale inventoriée) mais celle-ci  avait couvert toute l’île. Les familles des phanérogames les plus représentées étaient par ordre d’importance les Ptéridophytes avec 208 espèces puis arrivent la famille de Fabaceae (105 espèces), les Poaceae (92 espèces), les Orchidaceae (81 espèces), les Rubiaceae, les Euphorbiaceae et les Asteraceae (avec respectivement 61, 54 et 44 espèces) etc.

 

-          Caractéristiques de la végétation

 

La végétation humide d'Anjouan est peu élevée. Les résultats de la présente étude montrent que les arbres de la forêt de haute altitude, entre 1200 et 1300 m, sont souvent tortueux ne dépassant pas 9 m ; par contre les forêts de moyenne altitude et les forêts galeries, entre 600 et 900 m, présentent une futaie relativement haute allant jusqu'à 13 m avec une dominance de cultures vivrières dans le sous-bois et des cultures de rente. Ces caractéristiques de la végétation sont confirmées par l'étude menée dans les forêts humides par    [26] et indiquant qu'entre 1200 et 1600 m, au niveau de la forêt du Ntringui (forêt de haute altitude), la végétation est très basse et ne dépasse pas 10 m de hauteur et entre 900 à 1200 m d'altitude dans la forêt de Béléa (forêt dense humide de moyenne altitude),  la végétation atteint  12 m de hauteur.

Les résultats de la présente étude indiquent, pour la densité des troncs d’arbres, une moyenne de  680 arbres /ha  (elle varie entre 784 troncs /ha  et 510 troncs/ha). Les études antérieures ont relevé que dans les forêts denses tropicales humides, les densités varient entre 450 et 750 arbres/ha (pour un diamètre minimal de 10 cm) et pour les forêts ne présentant pas de contraintes particulières, la moyenne se situe aux environs de 600 arbres/ha [27]. Pour le cas d’Anjouan, cette moyenne de 680 arbres/ha obtenue se trouve dans l’intervalle de 450 à 750 arbres/ha, mais aussi de 430 à 760 arbres/ha de l’étude faite par [26] dans le Ntringui à Anjouan.

La densité des troncs d’arbres est de 600 à 930 individus par hectare au Karthala situé au Nord de la Grande Comore [28], de 230 à 630 dans La Grille située au Sud de la Grande Comore [29] et de 480 à 680 individus par hectare à Mzé Koukoulé à Mohéli [30]. Ces valeurs élevées pour les forêts du Karthala et de Mzé Koukoulé  supposent que ces deux formations sont moins exploitées par rapport aux autres forêts des Comores, à savoir La Grille à la Grande Comore  et Ntringui à Anjouan.

Pour la surface terrière, les résultats de la présente étude  montent que dans les sites où la forêt est la mieux conservée, en particulier les sites de Ntringui, Lingoni, Béléa et Mjimandra, les valeurs varient entre 37 et 40 m2/ha. Les valeurs calculées pour les forêts denses tropicales humides varient généralement entre 25 et 50 m2/ha [27] et ne s’éloignent pas alors de celles de la présente étude.

Les forêts des sites de Dindri et Dzialandzé ont les biovolumes les plus élevés (respectivement de 411 m3/ ha et 373 m3/ ha), comparées aux forêts des autres sites et des autres îles des Comores. Les biovolumes des forêts du Karthala, de Mzé Koukoulé et de la Grille sont respectivement de 334 m3/ ha, 377 m3/ ha et 30 m3/ ha [26]. En effet, les forêts de Dindri et Dzialandzé  sont des forêts galeries plus hautes avec des arbres de gros diamètre.

 

 

Conclusion et  recommandations

 

Les formations forestières humides d’Anjouan renferment une richesse floristique élevée avec des espèces endémiques, y compris les orchidées (16 espèces). Cette flore présente des affinités biogéographiques intéressantes avec celle des autres îles de l’archipel des Comores et de Madagascar.

Les variables écologiques (précipitations, température et altitude) influencent la hauteur des arbres ainsi que les groupes floristiques avec une différence de corrélation au niveau des sites. La hauteur des arbres diminuent avec l’altitude. Les arbres les plus hauts de la forêt de Ntruigui situé à 1300 mètres d’altitude ne dépassent pas 9 mètres de hauteur. Par contre, dans la forêt de Dindri située à 600 mètres d’altitude (forêt galerie), ils atteignent 16 mètres de hauteur. Les résultats des 9 sites d'études montrent que ces forêts humides sont divisées en trois groupements floristiques différents et influencés par les variantes écologiques. La densité des troncs d’arbres est variable d’un groupement à un autre. Le plus élevée se trouve dans le groupement à Philippia comoriensis et Brachylaena ramiflora var. comorensis (784 troncs /ha).

La disponibilité en bois pour satisfaire les besoins des communautés est faible. Le biovolume le plus élevé est observée dans le groupement à Mystroxylon aethiopicum et Grisollea myriantha (411 m3/ha). Les résultats des relevés écologiques montrent que les formations forestières sont fortement exploitées et la végétation restante est une formation dégradée.

Pour pallier certaines activités nuisibles mettant en danger les ressources restantes et en rapport aux conventions internationales liées à l’environnement, l’étude propose i) une identification et délimitation des zones prioritaires de conservation et de reboisement, ii) une gouvernance locale sous forme d’approche participative associant les communautés dans les interventions pour faciliter ses opérations de reboisements ainsi que la recherche des solutions aux problèmes de conflits liés à la situation foncière et la gestion des ressources iii) une restauration des sites forestières dégradés en privilégiant les espèces les plus utilisées et menacées et enfin iv) un renforcement des recherches et des capacités nationales avec une mise en place d’une banque de données pouvant être alimentée régulièrement.

 

Remerciements

 

Ils s’adressent aux personnes et Institutions auxquelles ce travail a été réalisé avec leur collaboration, en particulier la Faculté des Sciences et Techniques de l’Université des Comores et le Département de Biologie et Ecologie Végétales de la Faculté des Sciences de l’Université d’Antananarivo.

 

 

BIBLIOGRAPHIE

 

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[2]- A. CHARMOILLE, Ebauche du fonctionnement hydrogéologique de l’île d’Anjouan (Comores). Mutsamudu-Anjouan : ONG AVSF, ONG Dahari (2013).

 

[3] - FAO, 2015; Rapport sur l’Evaluation des ressources forestières mondiales 2015. Comment les forêts de la planète changent-elles? Deuxième édition. 50p.  http://www.fao.org/3/a-i4793f.pdf

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[8] - G. H. TRAORE, L. SANOU, J. KOALA. Sciences et techniques., Sciences Naturelles et appliquées 38 (1) (2019) : 101-117.

 

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[10] - U. SHANKAR , R. HEGDGE and K.S. BAWA, Economic Botany Extraction of the non timber forest in the forests of Biligiri Rangan Hills India 4. Impact on floristic diversity and population structure in a thorn scrub forest. 52 (3) (1998) 302-315.

 

[11] – A. AWASTHI, K. S. UNIYAL, G. S. RAWAT, and A. RAJWANSHI, Forest Ecology Management. Forest resource availability and its use by the migratory villages of Uttarkashi, Gahrwal Himalaya (India). 174 (2001) 13-24.

 

[12] - DGE 2012. Stratégie Nationale et Plan d’action de la diversité biologique.12p.

 

[13] - UICN. , 2002. Parc Marin de Mohéli : bilan des quatre années d’activités pour la mise en opération d’aire protégée marine. Octobre 2002, 87p.

 

[14] - UICN. , 2003. Lignes directives pur l’application, au Niveau Régional, des critères de l’UICN pour la liste rouge, version 3.0, UICN Gland Suisse, 26 p.

 

[15] - FAO 2010. Inventaire Forestier National des Comores, Rapport préliminaire, Département des forêts, Rome, 36p.

 

[16] - BATTISTINI. R. et  VERIN.P, 1984. Géographie des Comores. Agence de Coopération

 Culturelle et Technique, Ed Nathan, 142 p.

 

[17] - Direction Nationale de Recensement, 2017. Principaux résultats du recensement général de la population et de l'habitat. Ministère du Plan, de l’Aménagement du territoire, de l’Energie et de l’Urbanisme, Moroni. 26 p.

 

[18] - ADJANOHOUN, J., EYNE, J. et AKE ASSI, L. 1982. Etude ethnobotanique de la pharmacopée locale. République Fédérale Islamique des Comores. CCT. Paris, 217 p.

 

[19] - AMMANN, M. Y. 2011. La presqu’île d’Ampasindava, (Nord-Ouest de Madagascar, une région mal connue et menacée, capitale pour la compréhension et la mise en place de la flore du domaine du Sambirano. Master en Biologie, Univ. Genève, 77 p.

 

[20] - GAUTIER, L., CHATELAIN, C. et SPICHIGER, R. 1994. Presentation of releve method for vegetation studies based on fine scale satellite imagery. In Seyani, J. and Chikuni A. C (eds.) Proceedings of XIIIth plenary meeting of AETFAT.  National Herbarium and Botanic Gardens of Malawi, Zambia. pp.1339-1350.

 

[21] - DAWKINS, H.C. 1958. The management of natural tropical high forest with special reference to Uganda. Imperial Forestry Institute, Oxford, 155 p.

 

[22] - HORN, H. S., 1966. Measurement of "overlap" in comparative ecological studies. Amer Naturalist 100 : 439 - 448.

 

[23] - WARD, JR. 1963. Hierarchical grouping to optimize an objective function. Journal of the América statistical association, 58 p.

 

[24] - DAROUSSI, A., Etude écologique des espèces les plus utilisées dans l’île d’Anjouan : cas du mont Ntringui. Ecologie Végétale. Univ. Antananarivo. Décembre 2006, 97p.   

[25] - LABAT, J. N., KEITH, P. ET ABOU, A. 2006. Inventaire faunistique des rivières des Comores et inventaires botaniques, Muséum National d’Histoire Naturelle, Paris, 106 p.

    

[26] - DAROUSSI, A., Caractéristiques floristiques et structurales des forêts denses humides des Comores. Identification et statut de conservation des espèces les plus utilisées. Ecologie Végétale. Univ. Antananarivo (2014), 270 p.

 

[27] - PASCAL, O. 2002. Plantes et forêts de Mayotte. Patrimoines naturels, 108 p.

 

[28] - ANDILYAT, A., 2007. Etude écologique de la forêt du mont Karthala. Mémoire de DEA. Ecologie Végétale. Univ. Antananarivo. Décembre 2007, 89 p.   

 

[29] - ANLLAOUDDINE, A. 2009. Caractérisation écologique des espèces les plus utilisées et leurs habitats sur la partie nord du massif de La Grille (Grande Comore) (Inventaire, Ethnobotanique, Ecologie et Cartographie), Mém. DEA, Univ. Antananarivo, 82 p.

 

[30] EL FARIS, S., 2009. Evaluation écologique des espèces végétales les plus utilisées dans

 La forêt du versant nord du Mont Mzé Koukoule (Mohéli Comores) : Valeurs d’usage,

menaces et pressions, Stratégie de conservation, Faculté des Sciences Dép.Biologie  Animale, Univ. Antananarivo, 82 p.   

 

 

 WEBOGRAPHIES

 

·         http://www.efloras.org/flora_page.aspx.flora_id=12 du 04 septembre, 2013 : Madagascar Catalogue, 2013. Catalogue of the Vascular Plants of Madagascar.Missouri Botanical Gaeden,St.Louis, U.S.A. & Antananarivo, Madagascar. 

·         http://coldb.mnhn.fr/colweb/form.do?model=SONNERAT.wwwsonnerat.wwwsonnerat.wwwsonnerat

·         www.tropicos.org, juin 2013.

·         http://www.tela-botanica.org, Octobre 2013.

·         http://www.iucn.org

 


 

 

 

ANNEXES

 

Annexe I : Localisation et  caractéristiques stationnelles des sites d’études

 

Sites relevé

Noms des sites

Coordonnées géographiques

Altitude (m)

Situation topographique

Pente (%)

Orientation

 

Sol

Site 1

Ntringui

44° 25‘ 52“ E;

12° 12‘ 44“ S

1300

Mi-versant

> 80

N

Rocailleux

Site 2

Béléa

44° 25‘ 35“ E ;

 12° 13‘ 36“ S

1000

Mi- versant

75

NE

Sableux pozzolique ou rocailleux

Site 3

Lingoni

 

44° 44‘ 98“ E ;

12° 27‘ 40“ S

1000

Mi-versant

> 80

NE

Sableux  à rocailleux

Site 4

Bandrani

ya vouani

44° 42‘ 47“ E ;

12° 24‘ 93“ S

950

Mi-versant

> 80

O

Limono- sableux ou sableux pozzolique

Site 5

Mjimandra

44° 39‘ 97“ E ;

12° 20‘ 08“ S

950

Mi-versant

> 80

O

Sableux pozzolique ou rocailleux

Site 6

Ouzini

 

44° 28‘54“ E ;  12°15‘ 51“ S

950

Mi-versant

> 80

NW

Sableux à rocailleux

Site 7

Moya

44° 27‘ 10“ E;

 12° 17‘ 55“ S

950

Mi-versant

75

E

Sableux pozzolique ou rocailleux

Site 8

Dzialandzé

44° 25‘ 55“ E ;

 12° 13‘ 29“ S

900

Bas-versant

45

SE

Limono- sableux ou sableux pozzolique

Site 9

Dindri

44° 44‘ 88“ E ;

12° 22‘ 42“ S

600

Bas-versant

80

S

Limono- sableux ou sableux

 

 

 

Annexe 2 : Cortège floristique

FAMILLES

GENRES

ESPÈCES

AUTEUR(S)

NOMS VERNACULAIRES

ACANTHACEAE

Asystasia

gangetica

(L.) T.Anderson

Pwedzagnama

Asystasia

sp.

Blum.

Ngalafoumanga

 

AMARANTHACEAE

Achyranthes

aspera

Linnaeus

Sohomugu

Achyranthes

argentea

Lam.

Nsoho

Amaranthus

viridis

L.

Tembere

ANACARDIACEAE

 

Anacardium

occidentale

Linnaeus

Mbibo

Persea

americana

Mill.

Mzavouka

Rhus

natalensis

Bernh. Ex Krauss

Mdrambamwigni

ANNONACEAE

Cananga

odorata

(Lam.) Baill. ex King

Mlangy-langy

Monanthotaxis

valida

Baillon.

Mssoubiyani

 

APIACEAE

Centella

asiatica

(L.) Urb.

 

APOCYNACEAE

 

 

Catharanthus

roseus

(L.) G.Don

Leptadenia

madagascariensis

Decne.

Petchia

sp.

 

Saba

comorensis

(Bojer) Pichon

Boungwangué

Tabernaemontana

coffeoides

Bojer ex A.DC

ARACEAE

Colocasia

gigantea

(Blume) J. D. Hooker

Gimbi

Pothos

scandens

L.

 

 

ARALIACEAE

 

Scheflera

myriantha

(Baker) Drake

Cussonia

spicata

Thunb.

Mtrengémwé

Gastonia

duplicate

Thouars ex Baill.

Mtémbéya

Polyscias

sp.

 

Bungwasera

Shefflera

myriantha

(Baker) Drake

Mgnamiangama

 

ARECACEAE

 

Areca

catechu

L.

Mpvopvomasera

Dypsis

sp.

 

ASPARAGACEAE

Dracaena

grandifolia

Lam.

Mtsanga

Asparagus

sp.

 

 

ASPLENIACEAE

Asplenium

nidus

L.

Pindza/Kyolampaha

Asplenium

petiolulatum

L.

Asplenium

sp.

 

 

ASTERACEAE

 

 

 

Acanthospermum

hispidum

DC.

Davulachandra

Ageratum

conizoides

L.

Mdugazi

Bidens

sp.

 

Mdudumtrumama

Bidens

pilosa

L.

Mdudu

 

 

 

Annexe 2 : Cortège floristique (suite)

FAMILLES

GENRES

ESPÈCES

 

AUTEURS

NOMS

 VERNACULAIRES

ASTERACEAE

Brachylaena

ramiflora. var.comorensis

(DC.) Humbert

Hadza/Mchélélé

Conyza

sumatrensis

(Retz.) E.Walker

Msakombo

Elephantopus

mollis

L.

Mkadabwi

Elephantopus

sp.

 

Mkadambwimoegné

Helichrysum

fulvescens

DC.

Shidungadza

Lactuca

sp.

 

Kundrulashino

Senecio

bojeri

DC.

Sigesbeckia

orientalis

L.

Bwanakombo

Terocypsela

Indica

Baill.

Tridax

nandini

L.

Chpini

Trycodesma

zeilanicum

Blume.

Ulimewagnombé

BALSAMINACEAE

Impatiens

sp1.

 

Dakambe

Impatiens

sp2.

 

Dakambe

Impatiens

auricoma

Baill.

Dakambe

BEGONIACEAE

Begonia

comorensis

A.DC. ex Warb.

Begonia

anjouanensis

Humbert ex Keraudren & Boss.

BIGNONIACEAE

Phyllarthron

comorense

DC.

Chivoundze

Ophiocolea

comorensis

H.Perrier

Mtémbéya/Mdzikindri

Ophiocolea

sp.

 

BLECHNACEAE

Blechnum

humbertii

Tard.

BUXACEAE

Buxus

maratii

L.

Mourimanimatslae

CACTACEAE

Opuntia

sp.

 

Rhipsalis

sp.

 

CARYOPHYLACEAE

Drymaria

cordata

(L.) Willd. ex Chult.

Shirovurovu

CELASTRACEAE

Mystroxylon

aethiopicum

(Thunb.) Loes.

Tambaleakomba

CLUSIACEAE

Calophyllum

comorense

H.Perrier.

Mtrouwagnigni

COMMELINACEAE

Commelina

rotusta

Kunth.

Commelina

sp.

 

CONVOLVULACEAE

Ipomoea

obscura

(L.) Ker Gawl.

Ipomea

sp1.

 

Puzi rumba

Ipomea

sp2.

 

Puzi (vaibé)

Merremia

peltata

(L.) Merr. 

CRASSULACEAE

Kalanchoe

pinnata

(Lam.) Pers.

Mmyawani/Parawani

CUCURBITACEAE

Luffa

acutangula

Roxb

Ntagopousi

CUNONIACEAE

Weinmannia

comorensis

Tul.

Mkindrikindri

CYATHEACEAE

Cyathea

sp.

 

Kauré chino

Cyathea

borbonica

Desv.

 

 

 

Annexe 2 : Cortège floristique (suite)

FAMILLES

GENRES

ESPÈCES

 

NOMS VERNACULAIRES

CYPERACEAE

Frimbistylis

dichotoma

L.

Nkunu

Kyllinga

sp.

 

 

Kyllinga

bulbosa

P.Beauv. 

 

Pycreus

sp.

 

Kunu

Scleria

sp.

 

Sandzé

Scleria

foliosa

Hochst. ex A.Rich.

Mjélé

DENNSTAEDTIACEAE

Sphenomeris

sp.

 

 

DIOSCOREACEAE

Dioscorea

alata

L.

Chihazi

Dioscorea

sp.

 

Chihazi

Dioscorea

comorensis

R.Knuth

Chihazi

EBENACEAE

Euclea

mayottensis

H.Perrier 

Mlala

ERICACEAE

Philippia

comorensis

Engl. 

Msantri

Philippia

cryptoclada

(Baker) Dorr & E.G.H.Oliv.

Msantri

ERYTHROXYLACEAE

Erythroxyllum

sphaeranthum

H.Perrier 

Mgnafoundré

Erythroxyllum

sp.

 

Mgnatsotsowa

EUPHORBIACEAE

Anthostema

madagascariensis

Baill. 

Shibubwashidu

Acalypha

pervilleanus

Mull

Acalypha

sp1.

 

Kangani

Acalypha

sp2.

 

Mhamba

Anthostema

chondrovu

Baill.

shizalyamengoni

Boehmeria

sp.

 

Macaranga

decariana

Leandri

Mtrundrantsolé

Orfillea

coriacea

Baill.

Weni

Panicum

bailloniana

Mull-Arg.

Phyllanthus

pervilleanus

(Baill.) Müll.Arg.

Ntradrama

Phyllanthus

madagascariensis

Müll. Arg.

Mroundratsole

Phyllanthus

niruroides

Muell.Arg.

Ndavou

Phyllanthus

bentami

Back.

Phyllanthus

amarus

Shumach. et Thonn.

Mhomba

Phyllantus

seyrigii

L.

Chivoundze

Portulaca

sp.

 

Shilea

Securinega

virosa

Roxb ex Wild

Tragia

reticulata

Mull.

 

 

 

Annexe 2 : Cortège floristique (suite)

FAMILLES

GENRES

ESPÈCES

AUTEURS

NOMS

 VERNACULAIRES

FABACEAE

Abrus

aureus

R.Vig.

Matsoyassera

Albizia

glaberrima

(Schumach&Thonn.) Benth

Mbarouti

Albizia

lebbeck

(L.) Benth.

Mzilandzé

Cassia

tora

 

Msinke

Crotalaria

sp.

 

Mdjandja/Mkalakatsa1

Crotalaria

retusa

L.

 

Desmodium

frutensi

Schindler.

Shilea

Desmodium

intortum

(Mill.) Fawc.&Rendle

Grissidia

Gliricidia

sepium

 

Ntroviyamwana

Indigofera

hirsuta

L.

Kombawugno

Indigofera

sp.

 

Shibamatso

Mimosa

pudica

L.

Shibamatso

Mimosa

sp.

 

Shitsangu

Mucuna

pruriens

(L.) DC.

Maurihassa

Senna

sp.

 

 

Senna

occidentalis

(L.) Link.

 

FLACOURTIACEAE

Aphloia

theiformis

Benn.

Mhomba

Casearia

vigrescens

Jacq.

Chivissachidou

GLEICHENIACEAE

Dicranopteris

linearis

(Burm. f.) Underw.

 

HYMENOPHYLLACEAE

Hymenophyllum

sp.

 

Mhondro/Mdondrolili

ICACINACEAE

Apodytes

bebile

Labat, R.Rabev. & El-Achkar

Mbuga

Grisollea

myriantha

Baill.

Sadzani

LAMIACEAE

Ocimum

americanum

L.

Nkanza

Ocimum

canum

Sims.

Ntroulé

Ocimum

suave

Willd.

Ntroulé

Ocimum

sp.

 

Mfouapevo

 

 

 

 

Annexe 2 : Cortège floristique (suite)

FAMILLES

GENRES

ESPÈCES

AUTEURS

NOMS VERNACULAIRES

LAURACEAE

Cryptocarya

afflestellei

R.br

Mfapevo

Cryptocarya

sp.

 

 

Litsea

glutinosa

(Lour.) C.B. Rob.

Mzavukamaro

Ocotea

comoriensis

Kosterm.

Mrebwé

Ravensara

areolata

Kosterm.

Fapevo

LEEACEAE

Leea

guinensis

Desc.

Mgna magi

Leea

sp.

 

Mavuziyachignatringa

LECYTHIDACEAE

Barringtonia

racemosa

(L.) Spreng.

 

 

LINDSAEACEAE

Sphenomeris

sp.

 

Mpapa

 

LORANTHACEAE

Backerella

clavata

(Desr.) Balle

 

 

LOGANIACEAE

Anthocleista

grandiflora

Gilg.

 

 

Strychnos

madagascarensis

Poir.

Chipopo

 

LOMARIOPSIDACEAE

Elaphoglossum

sp.

 

Pindza

LYCOPODIACEAE

Huperzia

sp.

 

Kauré

MALVACEAE

Hibiscus

surattensis

L.

Nkahnkaha

Sida

glabra

Mill.

Shifundrankolé

Sida

rhombifolia

L.

Wenimasaha

Triumfetta

sp.

 

Sohochivumbu

Urena

sp.

 

Soho

Urena

lobata

L.

Kourow

Grewia

glandulosa

Vahl

Soho

Dombeya

sp.

 

Trohe

MARATTIACEAE

Angropteris

madagascarensis

Vriese

Desiré

Marattia

fraxinea

Marattia

fraxinea

MELASTOMATACEAE

Clidemia

hirta (L.)

D. Don

 

Medinilla

Tuberosa

Jum. & H. Perrier.

 

Medinilla

sp.

 

 

Tristema

virrusuanum

Juss.

Shikodo

MELIACEAE

Khaya

comorensis

Juss.

Mpori

MONIMIACEAE

Tambourissa

comorensis

Lorence

MdjaruMtiti

Tambourissa

leptophylla

(Tul.) A. DC.

Mdjaru

MORACEAE

Ficus

reflexa

Thunb.

Mzingara

Ficus

lutea

Vahl.

Mvuvu

Ficus

pyrifolia

Lamk.

Mzingara

Ficus

symocorus

L.

Mshuhoumambé

Ficus

sp.

 

Shihwimkudu

 

 

 

Annexe 2 : Cortège floristique (suite)

FAMILLES

GENRES

ESPÈCES

AUTEURS

NOMS VERNACULAIRES

MYRICACEAE

Morella

spathulata

(Mirb.) Verdc. & Polhill

Ivoulé

MYRSINACEAE

Oncostemum

sp.

 

Shikodo

Rapaena

comorensis

Mez

Mhonko

Woodfordia

fruticosa

(L.) Kurz.

Lazi

MYRTACEAE

Eugenia

comorensis

H.Perrier - [Labat] 

Mrimweou

Eugenia

guanensis

Urb.

shinkelé

Syzygium

aromaticum

(L.) Merr. & L.M.Perry.

Mkarafou

Eugenia

Jambos

(L.) Alston 

Mpwweramarachi

Eugenia

malaccense

L.

Mwiri magi

Psidium

Cattleyanum

Sab.

Guayave de Chine

Psidium

araca

Sw.

Mbweramatili

Psidium

guajava

L.

Mbweramatra

OLEANDRACEAE

Arthropteris

sp.

 

Pindza

OLEACEAE

Ligustrum

vulgare

L.

Chivoundzentrojo

Olea

capensis

L.

Mhonko

ORCHIDACEAE

Aerangis

modesta

(Hook.) Schltr.

 

Aeranthes

comorensis

(Rchb.f.) Schltr.

 

Angraecum

germinyanum

Hook.f.

 

Angraecum

scottianum

Rchb.f.

 

Bulbophyllum

leonii

Kraenzl.

 

Bulbophyllum

linearis

J.J.Sm.

 

Calanthe

sylvatica

(Thouars) Lindl.

 

Cynorchis

fastigiata

Thouars 

 

Habenaria

boivinianum

L.

 

Jumellea

anjouanensis

(Finet) H.Perrier

 

Jumellea

comorensis

(Rchb.f.) Schltr.

 

jumellea

glagiator

(Rchb.f.) Schltr.

 

Microsterangis

haritiana

Kraenzl.

 

Oberonia

disticha

Lam.

 

Polystachya

sp.

 

 

Polystachya

anceps

Ridl.

 

Platylepis

sp.

 

 

OXALIDACEAE

Oxalis

corniculata

L.

Shisignantsi

Oxalis

debilis

Kunth

Samwazilé

Oxalis

sp.

 

Chirovurovu

 

 

Annexe 2 : Cortège floristique (suite)

FAMILLES

GENRES

ESPÈCES

 

AUTEURS

NOMS

 VERNACULAIRES

PASSIFLORACEAE

Passiflora

suberosa

L.

Ntrandri

Passiflora

Edulis

Sims.

Mgrenadine

PIPERACEAE

Piper

borbonense

(Miq.) C. DC.

rambumtru

Piper

capense

L.f.

Mdafilifili

Piper

sp.

 

Sandzlaynombé

Piperomia

sp.

 

 

PITTOSPORACEAE

Pittosporum

ochrosiifolium

Bojer

Mnunkamhuli

POACEAE

Andropogon

sp.

 

 

Brachiaria

nana

Stapf.

Sandzé

Panicum

brevifolium

L.

Sandzé

Panicum

cinctum

L.

Sandzé

Panicum

luridum

Hack. ex Scott-Elliot

Sandzé

Paspalidium

paniculatum

L.

Sandzépuzi

Paspalum

luridum

Hackel

Sandzépuzi

Paspalum

sp.

 

Sandzépuzi

Saccharum

officinarum

L.

 

Saccharum

pachyphyllum

L.

 

Echinocloa

stagnina

(Retz) P. Beauv

Mrondranstolé

Sporobolus

indicus

(L.) R.Br.

Funga

Stenotaphrum

dimidiatum

(L.) Brongn.

Sandzé

Vetiveria

zizanoides

(L.) Nash

vetiveri

POLYPODIACEAE

Belvisia

spicata

(L. f.) Mirb.

 

Cyclosorus

dentatus

Forssk.

Chalé

Cyclosorus

unitus

L.

Kawaré

Microsorum

punctatum

(L.) Copel.

Mgnélémtrumama

Phymatosorus

scolopendria

(Burm. f.) Ching

Kiolampaha

Platycerium

alcicorne

(Willemet) Desv.

Chondrovu

PORTULACACEAE

Portulaca

oleracea

L.

Pindza

PTERIDACEAE

Actinopteris

sp.

 

Dondrodé

ROSACEAE

 

Pteridium

aquilinum

(L.) Kuhn

Mbwadigo

Rubus

rosifolius

Sm. ex Baill

 

RUBIACEAE

Breonia

chinensis

(Lam.) Capuron

 

Canthium

sp.

 

Mgnafundré

Danais

ramnifolia comm.

Ex vent

Ngwé

 

 

 

Annexe 2 : Cortège floristique (suite)

FAMILLES

GENRES

ESPÈCES

AUTEURS

NOMS

VERNACULAIRES

RUBIACEAE

Gaertnera

sp.

 

Mrimudu

Ixora

cremixora

L.

Mourimudu

Ixora

foliicalyx

L.

Mméyatsy

Ixora

sp.

 

Ntsana

Muscaenda

sp.

 

Tibacoumassera

Pentas

lanceolata

Forssk.

Muriwandziani

Polysphaeria

sp.

 

Mdrambalyakomba

Polysphaeria

congesta

Hook.f.

Mdrambaliacomba

Psychotria

obtusifolia

Lam. ex Poir.

Mkerer

Psychotria

affallastinsis

L.

Mnosatsozi

Psychotria

obtusifolia

Lam. ex Poir.

Mrambaleakomba

Saldinia

sp.1

 

Kaféyachipaharoni

Saldinia

sp.2

 

Cafeyampahroni

RUTACEAE

Citrus

sp.1

 

Mgnafundré

Citrus

sp.2

 

Moutso

Melicope

limettoide

Tam.

Nandje

Todalia

belahe

Foster.

 

Teclea

punctata

I. Verd.

Shaliha

SALICACEAE

Scolopia

coriacea

Tul.

Mhatsi

SAPINDACEAE

Allophyllus

cobbe

(L.) Raeusch.

Kantso

Allophyllus

gardineri

L.

Mimbandjéu

Cardiospermum

halicacabum

L.

Shirumbwamatso

Flicium

decipiens

(Wight &Arn.)Thwaites

 

SAPOTACEAE

Chrysophyllum

boivinianum

L.

Mdribaku

SCROPHULARIACEAE

Striga

asiatica

(L.) Kuntze

 

SMILACACEAE

Smilax

kaussiana

Meisn.

 

SOLANACEAE

Solanum

auriculatum

Aiton.

 

Solanum

mauritianum

Scop.

 

Solanum

nigrum

L.

Bwamnavu

Solanum

sp.

 

Mrunguja

STILBACEAE

Nuxia

pseudodantata

Gilg.

Mwaha

Nuxia

oppositifolia

(Hochst.) Benth.

Mwahachiréwé

TACCACEAE

Tacca

leontopetaloides

(L.) Kuntze.

Trindri

THELYPTERIDACEAE

Cyclosorus

dentatus

(Forssk.) Ching

Pindza/Kawrémâle

Cyclosorus

unitus

(L.) Ching

Chalé/Kawré

URTICACEAE

Boechmeria

platyphylla

D.Don

Schibebwamro

VERBENACEAE

Lantana

camara

L.

Mdrandra/mbwasera

Stachytarpheta

jamaicensis

(L.) Vahl

 


 

Annexe 2 : Cortège floristique (suite)

FAMILLE

GENRE

ESPECE

AUTEURS

NOM VERNACULAIRE

VITACEAE

Cissus

lemuricus

Desc.

Paptri

VITARIACEAE

Vittaria

zosterifolia

Willd.

Trindri

WOODSIACEAE

Diplaziopsis

sp.

 

Pindza/Kawré mâle

ZINGIBERACEAE

Curcuma

longa

L.

Dzindzanou

Hedychium

gardnerianum

Kahili

Zinguiziu sera

 

 

Annexe 3 : Liste des espèces endémiques inventoriées

FAMILLES

GENRES

ESPECES

NOMS VERNACULAIRES

 

ASTERACEAE

Brachylaena

ramiflora. var.comorensis (DC.) Humbert

Hadza/Mchélélé

BALSAMINACEAE

Impatiens

comorensis (Baill)

Dakambe

BIGNONIACEAE

Ophiocolea

comorensis (perr.)

CUNONIACEAE

Weinmannia

comorensisTul.

Mkindrikindri

EBENACEAE

Diospyros

comorensis Hiern

ERICACEAE

Philippia

comoriensis  Angl.

Msantri

 

EUPHORBIACEAE

 

Macaranga

bailloniana  Leandri.

Mrondranstolé

Macaranga

decaryana  L.

Mtrundrantsolé

Phyllanthus

boivinianus Mull-Arg.

Ntradrama

LAURACEAE

Ocotea

comorensis Kosterm.

Anthocleista

grandiflora Gilg.

LOGANIACEAE

Nuxia

pseudodentata Gilg.

Mwahachiréwé

MELIACEAE

Khaya

comorensis Juss.

MdjaruMtiti

MONIMIACEAE

Tambourissa

leptophylla (Tul.) A. DC.

Mzingara

Tambourissa

comorensis Lorence

MYRSINACEAE

Rapaena

comorensis Mez

Lazi

MYRTACEAE

Eugenia

comorensis (L.) Alston

Shinkelé

ORCHIDACEAE

Angraecum

germinyanum Hook.f.

Angraecum

scottianum Rchb.f.

Jumellea

anjouanensis (Finet) H.Perrier

Jumellea

comorensis (Rchb.f.) Schltr.

Jumellea

glagiator Schltr.

PIPERACEAE

Piperomia

boivinii (Miq.) C. DC.

Piperomia

sp.


 

 

Annexe 4 : Liste des Ptéridophytes inventoriées

FAMILLE

NOM SCIENTIFIQUE

POLYPODIACEAE

 

Cyclosorus dentatus

Cyclosorus unitus

Phymatodes scolopendria

Platycerium alcicone

OLEANDRACEAE

Anthropteris  sp.

Actinopteris sp.

ELAPHOGLOSSACEAE

Elaphogllossum sp.

POLYPODIACEAE

Belvisia spicata

GLEICHENIACEAE

Dicranopteris linearis

WOODSIACEAE

Diplazium arborescens

LYCOPODIACEAE

Huperzzia phlegmaria

POLYPODIACEAE

Microsticum sp.1

Microsticum sp.2

CYATHEACEAE

Cyathea sp.

PTERIDACEAE

Pteridium aquilinum

SPHONOGLOSACEAE

Sphonogolus sp.2

Sphonogolus sp.1

 

 

 

 

Cite this Article: Abou, A; Faramalala, MH; Edmond R (2022). Plants and Plant Groups in the Humid Forests of Anjouan (Comoros). Greener Journal of Agricultural Sciences, 12(3): 246-268.